Kilian Bron, annecien d’origine, est pilote VTT professionnel spécialisé en Enduro et Freeride. « Ambassadeur de La Clusaz », les Aravis il connait ! Rider émérite, il a su faire ses preuves et s’illustre désormais parmi les meilleurs mondiaux. Mais Kilian c’est aussi un artisan de l’image et nous entraîne dans ses voyages d’où il ramène des vidéos extraordinaires ! Découverte de cet athlète au profil atypique.
Rédaction : Kilian, pour commencer, faisons connaissance !
Kilian Bron : Je suis Kilian Bron, j’ai 25 ans et je fais du vélo depuis une dizaine d’années. Je viens de la pratique extrême du vélo, la descente. Doucement je me suis mis à l’Enduro et au Freeride. Depuis 3 ans c’est devenu mon boulot ! Je partage mes saisons entre les compétitions sur le circuit mondial et des projets médias. Je fais beaucoup d’images, de photos, de vidéos et d’articles. C’est une combinaison qui me plait. J’ai une vraie passion pour les deux activités, que ce soit sur mon vélo en montagne ou traiter les images et monter les vidéos.
Rédaction : Quelle place prend la compétition dans vos saisons ?
K.B : J’ai débuté assez tard la compétition, vers 17 ans en descente, puis je me suis orienté vers l’enduro où j’ai intégré le circuit mondial Enduro World Series depuis 2 ans. Les courses restent un challenge, un moment où je peux me mettre à bout physiquement et où je revois tout le monde, c’est un petit milieu !
Rédaction : Qu’est ce qui vous fait vibrer dans votre discipline ?
K.B : Avec l’enduro, c’est surtout le « je vais où je veux ! ». Je pars en montagne, parfois sur les pistes, mais j’aime trouver des sommets qui n’ont jamais été roulés et passer du temps à faire mon parcours sur la carte. Ce que j’aime c’est m’évader et passer du temps en montagne.
Rédaction : Vous êtes « Ambassadeur de La Clusaz », pourquoi un tel engagement auprès de la station ?
K.B : C’était un choix logique étant originaire d’Annecy. Quand je fais du vélo en montagne la plupart du temps j’allais à La Clusaz, c’est donc venu naturellement et on a commencé à monter des projets ensemble. La station joue bien le jeu, le VTT se développe et des choses sont faites pour que ça avance dans le bon sens, comme la création de pistes ou d’événements. On avance ensemble et ça marche bien !
Rédaction : Vos spots dans les Aravis ?
K.B : La Clusaz est un endroit où la pratique se fait facilement en empruntant les télésièges ouverts tout l’été et avec des pistes accessibles pour tous niveaux. Si on a envie d’aller un peu plus loin à la pédale ou en portant le vélo, il y a toute la chaîne des Aravis qui est un bon terrain de jeu pour rouler et où tout le monde peut s’y retrouver.
Rédaction : Comment est né le projet de la piste « La Trace » sur le Domaine de La Clusaz ?
K.B : J’avais envie de créer une nouvelle piste qui pourrait profiter à tout le monde et la station aussi. Le projet a consisté à inviter des gens motivés par la création d’une nouvelle piste sur le Domaine et qui pourraient nous accompagner à la construire. C’était vraiment l’occasion de regrouper du monde, d’apprendre à se connaître et créer des liens parce que le vélo est un sport individuel et finalement on a pas toujours l’occasion de ce rencontrer. C’est un projet collectif et convivial ! « La Trace » est accessible aussi bien aux débutants qu’aux professionnels. Sur le papier cela paraît facile mais concrètement il faut essayer de jouer avec les mouvements de terrain et de faire en sorte que le tracé permette à tous de se faire plaisir. La 2ème édition est en marche !
Rédaction : Que pourriez-vous dire à nos lecteurs pour leur donner envie de s’essayer au VTT ?
K.B : Le vélo c’est la combinaison de l’évasion et de l’adrénaline avec le côté montagne qui est un cadre top pour rouler. Il permet d’aller plus loin que la randonnée. Certes on se fait mal en pédalant à la montée mais on se fait avant tout plaisir à la descente avec du pilotage qui est un côté sympa. L’enduro peut convenir à tout le monde, chacun voit la pratique comme il le veut, que ce soit en famille ou bien entre amis.
Rédaction : Vos objectifs et projets pour cette saison ?
K.B : J’aimerai bien rester dans le top 30 mondial. Je me spécialise également de plus en plus dans la descente marathon, discipline où plus de 1000 pilotes partent en haut d’un glacier en même temps et c’est le premier en bas ! J’ai quelques courses en tête où je joue le podium. Et puis j’aimerai bien remporter l’Enduroc l’épreuve enduro du Roc des Alpes à La Clusaz. J’ai plusieurs voyages programmés notamment un sur le Stromboli, volcan en éruption en Italie, et au Pérou près des ruines Incas du Machu Picchu où l’idée est de faire des images originales.
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© Fyle - Callum Wood Photography
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