Le VTT de descente, ou VTT downhill (DH) en anglais, est devenu très populaire depuis plusieurs années maintenant. Pratiquée en montagne, cette discipline est maintenant accessible à un large public. Les stations ont développé leurs offres, le matériel répond aux demandes et les compétitions se multiplient.
Avec sa démocratisation, on peut dire que le
VTT de descente est à la montagne l'été ce que le ski est à la montagne l'hiver. Les stations de montagne l’ont vite compris, et
peaufinent leurs offres au fil des ans. Elles travaillent pléthore d’itinéraires pour offrir le maximum de diversité pour les
vététistes. Ainsi, des pistes plus ou moins sinueuses, plus ou moins aériennes se côtoient, avec des
niveaux de difficulté signalés par le même code couleur que le ski alpin : vert, bleu, rouge ou noir. Pour pimenter la discipline, les stations aménagent même des obstacles sur le parcours, comme des passerelles en bois (north shore), des sauts… En bas des descentes, des remontées mécaniques attendent les riders, moyennant un forfait journalier ou saisonnier,
comme pour le ski alpin encore une fois.
Les stations renforcent d'ailleurs leurs clubs avec la possibilité de prendre des cours de VTT de descente pour certaines. On retrouve même les récompenses de tests de niveau, avec le Rocket d’or, d’argent, ou de bronze. L’apprentissage de la discipline est intéressante pour les néophytes, afin d’acquérir les bases de la technique. Par exemple, on y apprend à transférer son poids vers l’arrière en descente ; ou bien la trajectoire à prendre dans les virages, de l’extérieur vers l’intérieur.
Les vélos ont eux-mêmes évolué ces dix dernières années, participant à la démocratisation de la discipline. Les VTT les plus basiques sont tous équipés de suspension avant au moins (vélos semi-rigides), avec un débattement plus ou moins grand selon la discipline. De 100 mm de base, il peut monter jusqu’à 160/170 pour les VTT enduro, et 200/230 pour les VTT DH. Ces derniers possèdent souvent une suspension arrière ; on les appelle alors des vélos tout suspendus. Ce débattement, plus ou moins important, permet d’absorber les chocs et les vibrations rencontrées sur la piste au fur et à mesure de la descente. Un VTT semi-rigide peut suffire pour de l’enduro, qui comporte des parties de roulage sur le plat, mais la descente pure et dure requiert une double suspension pour plus de confort.
L’équipement de protection pour la discipline entre dans les moeurs. Le VTT de descente n’est pas sans danger, quand on dévale à toute vitesse un terrain escarpé. Le minimum pour se protéger est le port du casque, un masque ou du moins des lunettes, une dorsale, des protège-genoux et des protège-coudes.
Si on se passionne pour cette discipline de
VTT de descente, on peut rapidement remplir son calendrier d'événements à ne pas manquer. Ça donne l’occasion de se tester et de partager son expérience avec d’autres passionnés. Parmi les nombreux événements, notons
la Megavalanche de l’Alpe d’Huez, où 2600 m de descente effrénée à partir du glacier attirent des milliers de participants chaque année. Ou encore, la
MB Race entre Megève et Combloux, réputée comme la course de
VTT la plus difficile du monde, et
les Pass’Portes du Soleil à Châtel, avec ses options “rouges
DH” pour se faire plaisir. La discipline de descente est également présente lors de la compétition
Crankworx, notable,
aux Gets. Ces événements prennent place tout au long de l’été.