Le plan loup 2018-2023 a été adopté, mais cela ne signifie pas pour autant que le débat est clôt.
Un rapport de sénateurs remet en effet en cause plusieurs points de ce plan loup, et notamment le quota de bêtes que les éleveurs auront le droit de tuer cette année.
Pour le sénateur de Haute-Savoie Cyril Pellevat, qui a contribué à ce rapport, l'approche est mauvaise.
mp3Les auteurs de ce rapport critique préconise d'instaurer des captures-relâches de loups pour que l'homme redevienne un prédateur à leurs yeux, et qu'ils s'éloignent des troupeaux.
mp3Au total, une quinzaine de pistes sont évoquées dans ce rapport : elles vont de la question des indemnisations des éleveurs en cas d'attaque, à la mise en valeur du pastoralisme, en passant par la collecte de données sur les populations de loups.
mp3Ces quotas justement, le rapport les remet en cause. Pour les auteurs du texte, le nombre de bêtes que les éleveurs auront le droit de tuer devraient dépendre du nombre d'attaques sur les troupeaux.