Le massif alpin est un terrain riche en biodiversité. Il abrite environ 30 000 espèces animales au total (invertébrés, mammifères, poissons, oiseaux, amphibiens et reptiles), parfaitement adaptées à leur environnement montagneux. Pour autant, il est difficile de déterminer leur localisation…
Un ongulé, le chamois
Le chamois est l’animal le plus adapté au milieu montagneux. Il possède une faculté exceptionnelle à se cacher, à sauter et à dévaler des pentes vertigineuses. Son empreinte est similaire à celle du bouquetin et est reconnaissable par sa symétrie parfaite entre les deux sabots. Le filet (intervalle entre les deux sabots) est en partie occupé par une membrane, absente chez le bouquetin, qui permet au chamois une portance stable sur la plupart des terrains.
Un plantigrade, la marmotte
Les traces de marmotte se rapprochent de celles des lapins et des écureuils ; déplacement par bonds caractéristiques, les pattes avant légèrement décalées, les pattes arrière ensemble. La marmotte possède 4 doigts aux pattes avant, contre 5 aux pattes arrière. L’autre moyen de deviner la présence d’une marmotte est le sifflement perçant que cet animal, très vigilant, pousse à la vue d’un être humain ou de tout autre danger autour de son terrier.
Le retour du loup dans les Alpes
Dans les années 1990, le loup a fait sa réapparition dans les Alpes de Sud pour s’étendre à la totalité de l’Arc Alpin. A ce jour, le territoire Français compte environ 160 loups, un chiffre bien bas en comparaison de nos voisins (2500 en Espagne, 600 en Italie).
Depuis 70 ans, la chasse au loup est interdite en France, puisqu’elle a dans le passé causé l’extinction de cette espèce sur le territoire. Pour autant, un « plafond » autorisant l’abattage de 36 loups a été mis en place par le gouvernement. Sur la période de Juillet 2015 à Juin 2016, ce plafond a été dépassé, atteignant les 49 bêtes abattues les chasseurs font passer la mort de ces animaux comme « accidentelles » en évitant ainsi la peine prévue par le code de l’environnement en 1996 (1 500 euros d’amende et un an de prison pour tout contrevenant).
Aujourd’hui, de nombreuses associations se mobilisent pour la protection de cette espèce, pour ne pas revivre l’extinction des années passées.