C'est un sujet qui fait débat parmi les habitants, les agriculteurs et les militants écologistes depuis plusieurs années.
La préfecture de Haute-Savoie vient de lancer une consultation publique.
Jusqu'au 7 mars inclus, vous pouvez donner votre avis sur la manière de lutter contre la brucellose dans le massif du Bargy.
Un nouveau plan est proposé pour la période 2022-2030.
En 2022, jusqu'à 170 individus non marqués seront capturés, et/ou abattus. Les jeunes femelles seront majoritaire ciblées.
Trente bouquetins déjà marqués seront testés pour établir un taux d'incidence de la population du massif. Si ce taux est jugé trop important, des abattages complémentaires pourront être réalisés.
Le tout, "en préservant la pérennité de l'espèce sur le massif du Bargy", précise l'arrêté préfectoral, consultable sur le site de la consultation publique.
Les carcasses des animaux abattus seront enlevés - par hélicoptère si besoin, et transférés vers les services vétérinaires qui effectueront des analyses.
Enfin, des tests seront effectués dans les massifs des Aravis et de Sous-Dine pour vérifier que la maladie ne s'étende pas.
Un premier bilan de ces mesures sera fait en juin prochain, avant un bilan plus complet à la fin de l'année.
Ces mesures visent à limiter l'épizootie et à éviter toute contamination vers les troupeaux qui paissent dans le massif.
Fin 2021, un cas de brucellose avait été détecté chez une vache d'un troupeau de Saint-Laurent. Les 220 autres bêtes avaient été testées plusieurs fois. Toutes étaient négatives, mais l'ensemble du troupeau avait dû être abattu pour respecter les règles sanitaires européennes.
Pour participer à cette consultation,
rendez-vous sur le site de la préfecture de Haute-Savoie.