Des campagnes de prélèvement sur les réseaux d’eau français sont prévus.
L’Agence Régionale de Santé (ARS) et la Préfecture de Haute-Savoie annoncent la mise en place d’une surveillance de certains réseaux d’eau dans les départements de l’Ain et de la Haute-Savoie. Car les autorités suisses ont fait part de la présence du 1,2,4 Triazole dans le lac Léman.
Il s’agit d’un métabolite issu de la dégradation de pesticides, qui entre aussi dans la composition de produits pharmaceutiques et agrochimiques.
Des analyses récentes menées par les cantons de Genève et de Vaud ont révélé une concentration moyenne de 0,7 microgrammes par litre (µg/L) dans le réseau d’eau potable alimenté par le lac Léman, soit au-dessus de la limite de qualité fixée (0,1 µg/L), mais 50 fois inférieure à la valeur sanitaire maximale définie.
Les analyses ont montré que les apports en 1,2,4-Triazole proviennent d’un rejet industriel côté suisse.
L’eau reste potable
La préfecture précise toutefois que
« bien que non conformes à la limite de qualité réglementaire, les teneurs relevées côté suisse sont bien inférieures à la valeur de gestion sanitaire fixée pour l’eau potable.L’eau du robinet peut donc être consommée en toute sécurité ».
Des campagnes de prélèvement vont être engagées pour vérifier la qualité de l’eau distribuée sur les réseaux d’eau français potentiellement impactés par cette pollution du lac Léman.