Trois terroristes qui forcent l'entrée de Rochexpo et prennent en otage une centaine de visiteurs : tel a été le scénario de l'exercice attentat qui s'est tenu hier au Parc des expositions de La Roche-sur-Foron.
Plus de 700 membres des forces de l'ordre et des services de secours ont été mobilisés, dont les pompiers.
Depuis les attentats de Paris, ils ont des nouvelles compétences : ils ont été formés pour soigner les blessures par balle.
Les explications du colonel Jean-Marc Chaboud, le directeur des pompiers de Haute-Savoie.
mp3En plus de cette formation médicale, certains pompiers ont également été formés pour intervenir dans les zones à risque terroriste, équipés de casques et de gilets par balle.
Les attentats de Paris ont également changé la réaction des services judiciaires, qui sont désormais impliqués dès le début de tels événements. Véronique Denizot, la procureure d'Annecy, était présente pendant l'exercice.
mp3Ce genre de manœuvre en conditions réelles permet aux forces de l’ordre de tester leur capacité à gérer des attaques terroristes sans attendre les services spécialisés de type GIGN ou Raid.
Le colonel Labrunye est le chef des gendarmes de Haute-Savoie.
mp3Côté médical, l'exercice a permis aux secours de tester le dispositif "Sinus", qui intervient pendant la prise en charge des victimes. Il permet d'éviter un dysfonctionnement repéré pendant les attentats de Paris.
Les explications du docteur Dominique Savary, qui a supervisé les secours.
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Le centre opérationnel, cœur des opérations
Très vite, les forces de l'ordre locales ont été mobilisées
L'exercice a également mobilisé des brigades cynophiles
Les otages sortent par petits groupes, encadrés par des militaires
Au poste médical avancé, les secours se coordonnent
Les médecins agissent comme s'il s'agissait de véritables victimes