Haute-Savoie : la grève des médecins généralistes très bien suivie

Publié par La Rédaction Radio Mont Blanc -

C’est une mobilisation historique qui a commencé ce jeudi en France.


Plusieurs syndicats de médecins généralistes appellent aujourd’hui encore les libéraux à fermer leur cabinet pour défendre l’accès aux soins pour tous.

Ce mouvement a été initié par le collectif Médecins pour demain, qui déplore une perte de sens de leur métier, et un épuisement professionnel qui met en péril toute l’offre de soins en France.

Ils réclament notamment le doublement du tarif de consultation, de 25 à 50 euros.

Un doublement du tarif qui peut être incompris.

Le docteur Laurent Paillard, est membre du syndicat MG 74, et médecin dans l’Albanais. Il explique pourquoi une telle augmentation est demandée.


ITA Laurent Paillard 1 – Grève médecins généraux (33’’)


Car aujourd’hui, la moitié des 25 euros que les médecins perçoivent pour une consultation sert à payer leurs différentes charges. Insuffisant pour exercer dans de bonnes conditions, ou même de trouver un local adapté, encore plus en Haute-Savoie où les loyers sont chers.

Plus d'argent leur permettrait aussi de recruter des assistants et des secrétaires, qui se chargeraient de toutes les tâches administratives.

Aujourd'hui, ces tâches sont très chronophages comme l'explique Mallory Guyon, médecin aux Houches.



ITA Mallory Guyon 2 – Grève médecins généraux (36’’)


Preuve que cette mobilisation des médecins libéraux est historique : en plus du front commun des syndicats, beaucoup de médecins font grève pour la première fois, à l’image de Mallory Guyon.

Car pour elle, l'enjeu est trop important pour laisser faire.

C’est l’accès aux soins pour tous qui est en jeu.


ITA Mallory Guyon 3 – Grève médecins généraux (38’’)



C’est une mesure comprise dans le budget de la Sécurité sociale (qui vient d'être adopté par un nouveau 49.3) qui a mis le feu aux poudres, en l’occurrence une année supplémentaire d’internat pour les futurs médecins.

Mais cette goutte d’eau a fait déborder un vase déjà plein.

Vous en voulez encore ?

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