Selon les syndicats, la qualité de la prise en charge des patients est remise en cause.
La CGT et Force Ouvrière parlent d’une extrême gravité de la situation des agents du CHANGE, l’hôpital d’Annecy, avec notamment une surcharge de travail directement liée au manque de personnel.
Il n’y a pas suffisamment de médecins urgentistes selon ces syndicats, un an après une première alerte donnée par leurs soins.
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Des temps partiels de droit ne sont pas respectés sur le tableau de service" expliquent-ils.
Et d’ajouter que "
des restrictions médicales émises par la santé au travail ne sont pas respectées dans certains services."
Ils affirment que "
nos syndicats sont submergés de témoignages d’agents en détresse, face à cette maltraitance institutionnelle".
Le syndicat parle d’état d’angoisse, de troubles du sommeil, d’épuisement physique, et de multiplication des risques psycho-sociaux sur les salariés, jusqu’à évoquer même un effondrement de l’hôpital.
Au-delà de cette situation humaine préoccupante, les syndicats évoquent la dette financière, le gel des embauches et la baisse des enveloppes budgétaires par le pôle.
Selon eux, cette politique a des conséquences négatives sur la qualité de la prise en charge des patients.