L’annonce d’Olivier Véran, la semaine dernière, n’est pas passée inaperçue.
Le ministre de la Santé a fait savoir que dès janvier, le pass sanitaire serait conditionné à une troisième dose de vaccin pour les adultes.
Ce qui a instantanément entraîné une ruée vers les rendez-vous : en quelques heures,
Doctolib a enregistré 1 million de prises de rendez-vous.
Les pharmacies, elles, sont prises d’assaut.
A la pharmacie du Bargy de Marnaz, les prochaine créneaux libres sont en janvier.
Christine Gigant est la gérante de la pharmacie.
ITA Christine Gigant 1 – Pharmacie 3e dose vaccin ruée (36’’)
Cette tension entraîne des cas ubuesques : par crainte de ne pas avoir de dose, certains patients prennent rendez-vous dans plusieurs officines, et oublient de décommander les autres.
Ces désistements non annoncés obligent certaines pharmacies à jeter des doses. Car une fois les lots de vaccins ouverts, on ne peut pas les remettre au congélateur.
Ce n'est pas la première fois que les pharmacies se retrouvent en première ligne de la lutte contre le Covid : elles ont déjà été très sollicitées pour les tests, les gels et les masques.
Cette situation commence à être compliquée pour Christine Gigant et son équipe.
ITA Christine Gigant 2 – Pharmacie 3e dose vaccin ruée (41’’)
Christine Gigant aimerait que les centres de vaccination rouvrent à leur pleine capacité pour absorber les demandes de 3e dose.
L’Ordre des pharmacies d’Auvergne-Rhône-Alpes demande aux officines qui ne proposent pas encore de vaccination de s’y mettre. Aujourd'hui, 65% des pharmacies proposent des vaccinations. Hugues Videlier, le président de l'Ordre, aimerait que ce taux dépasse les 80%.