Les fonctionnaires français se sont mobilisés hier pour défendre leur pouvoir d'achat et les services publics. A Annecy, le cortège a réuni entre 1600 et 2000 personnes.Les professeurs étaient particulièrement mobilisés. Selon le syndicat SnuiPP-FSU, 40 à 45% des enseignants du premier degré étaient grévistes. Il faut dire que leurs motifs de contestation sont nombreux. A Thyez, l'école des Charmilles est restée fermée : les professeurs ont cessé le travail pour protester contre les classes surchargées et la suppression d'un contrat aidé.
Ces nombreuses suppressions pénalisent les écoles primaires de la région, comme l'explique Tooliki Grépillat, la co-secrétaire départementale du SnuiPP-FSU en Haute-Savoie. mp3A Chamonix, le corps enseignant de la cité scolaire Frison-Roche s'est mobilisé pour qu'enfin, tous les postes soient pourvus (celui de gestionnaire est vacant depuis la rentrée). Un professeur et un surveillant ont sauté en parapente du Plan de l'Aiguille en tenant une banderole "SOS collège, lycée".
A Cluses, une trentaine de professeurs du bassin clusien se sont réunis en AG.
Jean Léger enseigne au lycée Charles Poncet de Cluses. Lui et ses collègues s'inquiètent de la dégradation des conditions d'enseignement.mp3Dans beaucoup d'établissements, plusieurs postes sont encore vacants. Cette situation porte préjudice aux élèves de Première et aux terminales, qui passent le baccalauréat à la fin de l'année. mp3