Les agriculteurs des Deux Savoie rentrent dans la danse.
A partir de 10 heures ce jeudi matin, ils organisent à leur tour une action de blocage. Cela sera dans le bassin chambérien, sur l’A43, au niveau du péage de Chignin.
Comme leurs collègues de toutes les régions de France, ils dénoncent un système qui les empêche de vivre de leur travail, une multiplication des normes qui les étouffe et la concurrence déloyale des producteurs étrangers.
Guillaume Léger est le président des Jeunes agriculteurs de Haute-Savoie.
Lui et ses collègues attendent du gouvernement qu’il prenne ses responsabilités et arrête de se retrancher derrière l’Union européenne.
ITA Guillaume Léger 1 – Colère agriculteurs (40’’) En Haute-Savoie, en plus de la demande nationale d’alléger les normes et de mieux considérer leur métier, les agriculteurs réclament aussi une meilleure gestion de l’épidémie de brucellose et de la prédation du loup.
Car, comme l'explique
Noémie Lachenal, chaque région a ses propres particularités. C'est d'ailleurs pour cela que les agriculteurs des Deux Savoie étaient jusqu'à présent en retrait du mouvement.
Elle est éleveuse bio de brebis à Taninges et Morzine et co-porte-parole de la Confédération paysanne en Haute-Savoie.
ITA Noémie Lachenal 2 – Colère agriculteurs (37’’)Parmi les doléances nationales, il y a la dénonciation des normes environnementales imposées par l’Union européenne.
La transition écologique des exploitations est certes nécessaire, mais ne doit pas se faire à marche forcée pour Noémie Lachenal.
ITA Noémie Lachenal 3 – Colère agriculteurs (40’’)La Confédération paysanne dénonce un double discours du gouvernement, qui s’affiche solidaire des agriculteurs, mais a signé ces derniers mois des accords de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande et le Canada, où les normes ne sont pas les mêmes.