La Région dévoile une enveloppe de 5 à 10 millions d’euros pour les jeunes victimes de la crise sanitaire et sociale.
Face à la détresse du monde étudiant, impacté par ce contexte sanitaire et social de la Covid-19,
Laurent WAUQUIEZ, Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, et Yannick NEUDER, Vice-président de la Région délégué à l’Enseignement supérieur, à la Recherche, à l’Innovation, aux Fonds européens et à la Santé, ont présenté ce lundi 22 février un plan de soutien aux étudiants et aux jeunes de moins de 30 ans.
Ce plan régional, est doté dans un premier temps d’une enveloppe de 5 à 10 millions d’euros, et repose sur plusieurs axes d’intervention.
1. Garantir une protection sanitaire au monde étudiant
L’objectif est d’organiser des campagnes de dépistage au sein des universités en fournissant des tests antigéniques à la demande ainsi que des matériels de protection (blouses, surblouses, masques FFP2, gants) leur permettant de mener à bien ces campagnes de dépistage.
2. Un soutien alimentaire et psychologique aux étudiants
➢ La Région lance un appel à projets doté de 200 000 euros dans un premier temps dédié aux épiceries sociales et solidaires afin de garantir dans les internats la fourniture de paniers repas. A titre d’exemple, Marion DOLISY GALZY et Anne WUATTIER sont ainsi intervenues pour présenter leur initiative « 1 cabas pour 1 étudiant ». Celle-ci repose sur une plateforme qui permet de mettre en lien ceux qui peuvent ajouter quelques courses à leurs achats hebdomadaires et des étudiants autour de chez eux qui sont dans la précarité.
➢ La Région met en place également une cellule d’appui psychologique sous forme d’une hotline permettant de répondre aux difficultés rencontrées par les étudiants. Elle s’appuiera pour ce faire sur les remontées des organisations d’enseignement supérieur.
3. Accompagner notre jeunesse vers l’emploi
➢ En urgence, il s’agit d’abord de répondre à la situation des apprentis sans contrat. A l’automne, des jeunes avaient en effet été autorisés par l’Etat à entrer en CFA sans contrat d’apprentissage. L’objectif était de eur permettre de suivre des enseignements et de faire des stages avec en parallèle l’appui du CFA pour les aider à trouver un contrat. Ce système se termine à la fin du mois de février. La Région n’entend pas laisser ces jeunes sur le bord de la route. Ainsi, elle a décidé de substituer à l’Etat pour accompagner ces 2 000 jeunes de mars à juin. Ainsi, ils seront sous le statut de stagiaires de la formation professionnelle et la Région prendra à sa charge la protection sociale et le coût de la scolarité afin de maintenir leur accueil en CFA.