Ascension du Mont-Blanc : la mairie de Saint-Gervais plaide pour des mesures supplémentaires

Publié par La Rédaction Radio Mont Blanc - -
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Le maire de Saint-Gervais souhaite de nouvelles mesures face à l’irresponsabilité de certains alpinistes.


Depuis mi-juillet, la compagnie des guides de Saint-Gervais et de Chamonix a décidé de suspendre l’ascension du Mont-Blanc. Le Préfet de la Haute-Savoie ainsi que la Mairie de Saint-Gervais ont fortement déconseillé aux alpinistes de ne pas accéder au toit de l’Europe par la “voie royale”, c’est-à-dire en passant par le refuge du gouter.


Mais cet appel n’a pas été vraiment entendu par les alpinistes. Depuis ces recommandations, une cinquantaine d’alpinistes ont tenté de monter de nouveaux au sommet du Mont-Blanc. Cela a été notamment très tendu le samedi 30 juillet quand des alpinistes roumains ont voulu monter en short et baskets. L’hélicoptère du PGHM les a incité à faire demi-tour immédiatement par haut-parleur. Résignés, ils ont finalement rebroussé chemin.


Pour faire face à ces montées en période dangereuse, le maire de Saint-Gervais, Jean-Marc Peillex, souhaiterait une anticipation de l’ouverture des remontées mécaniques et de les prolonger pour que la saison d'alpinisme se déroule avant et après les périodes caniculaires, au printemps et à l'automne : “On pourrait commencer dès le mois de mai et fermer temporairement pendant les périodes dangereuses. Ce qui s’est passé cette année, peut se reproduire les années suivantes” insiste le maire de Saint-Gervais.


Il veut également que les communes concernées se concertent pour que l’accès de certaines courses soit suspendu pendant les périodes caniculaires, y compris les remontées mécaniques qui les desservent. Jean-Marc Peillex souhaite un “changement des pratiques de chacun car ce sont des vies qui sont en jeu”.


Le maire de Saint-Gervais évoque également sur le ton de l’humour qu’il voudrait faire payer une caution aux alpinistes voulant gravir le Mont-Blanc, tout en expliquant qu’il est “inadmissible que ce soit le contribuable français qui supporte ces charges”.

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