Le gouvernement a confirmé ce lundi 1er février que les stations de montagne ne retrouveront pas le ski pour ces vacances scolaires.
Ce n’était pas vraiment une surprise mais les professionnels de la montagne qui avaient encore un soupçon d’espoir ont été fixés ce lundi 1er février à la suite de la réunion qui se tenait, entre le Premier ministre Jean Castex et les instances des stations de ski.
Les remontées mécaniques n’entreront pas en action ce mois de février pour les vacances scolaires.
Le plan d’urgence accentué.
Concernant le plan d’urgence,
le secrétaire d’État au tourisme Jean-Baptiste Lemoyne a estimé qu’il s’agissait d’une "réponse massive" évaluée d’ores et déjà à 4 milliards pour la fin de saison en indemnisations, que ce soit au titre du fonds de solidarité, de la prise en charge des coûts fixes et du soutien aux communes.
Pour les saisonniers,
la ministre du Travail Elisabeth Borne a confirmé que la prise en charge de l’activité partielle irait jusqu’au 15 avril, reconnaissant que si 95 % du personnel a été embauché dans les remontées mécaniques ce n’est guère reluisant pour l’hôtellerie restauration (moins de 50 %) ou les commerces (50 %).
Dans l’hôtellerie restauration et pour les résidences de tourisme, les acteurs devraient se voir indemnisés à hauteur de 70 % de leurs charges fixes.
Les saisonniers manifestent leur colère.
En Savoie,
une centaine de saisonniers des stations de ski ont manifesté ce lundi 1er février à l'appel du syndicat Force Ouvrière, pour demander la réouverture des remontées mécaniques.
Ils ont perturbé l'accès au tunnel du Fréjus et tenu un barrage filtrant à Modane, occasionnant des difficultés de circulation.
Les manifestants ont occupé les lieux jusqu'à 13 heures.