Rien ne va plus dans les écoles.
Alors qu’on disait d’elles jusqu’à présent qu’elles ne présentaient pas de risque supplémentaire de contamination, la donne a changé du tout au tout en quelques jours.
Désormais, plusieurs voix s’élèvent pour demander leur fermeture, le temps que l’épidémie se calme.
Une possibilité écartée pour l’instant par le gouvernement et le chef de l’État, au nom de la continuité pédagogique. Une logique qui a ses limites, estime Philippe Domergue.
Il est responsable syndical au SnuiPP-FSU de Haute-Savoie, le syndicat des enseignants du premier degré.
ITA Philippe Domergue 1 – Ecoles primaires Covid (32’’)En une semaine, le nombre de cas parmi les élèves est passé de 15 000 cas à 21 000 cas. Plus de 3 000 classes sont fermées au total. Les professeurs aussi sont touchés, et plusieurs sont absents.
Problème : ils ne sont pas toujours remplacés. En Haute-Savoie, au plus fort de la deuxième vague, 80 classes se sont retrouvées sans enseignants, faute de remplaçants.
Un problème qui aggrave la situation et le risque de contagion, comme l'explique Philippe Domergue.
ITA Philippe Domergue 2 – Ecoles primaires Covid (37’’)Le SnuiPP-FSU réclame plus de remplaçants, mais aussi la vaccination pour les enseignants.
Il a lancé un appel national à la grève pour le 6 avril.
Philippe Domergue aimerait aussi que la règle de « 1 cas = une fermeture » s’applique à toute la France, et non uniquement aux départements confinés.