C’est l’un des produits stars sur les pistes de ski, et il désormais produit en Haute-Savoie.
L’exosquelette Ski Mojo revendique 20 000 utilisateurs en France et commence à se développer en Europe.
Le produit, inventé en Angleterre, a depuis été racheté par des Français qui ont décidé de relocaliser la production dans les Alpes.
En Haute-Savoie, c’est à Cran-Gevrier que la ligne a été installée.
Gabriel Castelain est le directeur général de Ski Mojo. Il explique ce choix.
ITA Gabriel Castelain 1 – Ski Mojo relocalisation (30’’)Cerise sur le gâteau : les deux usines alpines de Ski Mojo, à Cran-Gevrier et en Isère, emploient des personnes en situation de handicap.
A Cran, c'est ADTP qui a remporté le marché.
Ce sous-traitant travaille déjà avec Téfal, SNR, et fabrique des masques sanitaires pour les hôpitaux.
Pour Bruno Vilain, le directeur général d’ADTP, cette collaboration est une nouvelle victoire. Petit à petit, il arrive à changer le regard sur le monde du handicap.
ITA Bruno Vilain 3 – Ski Mojo relocalisation (37’’)Pour Ski Mojo, faire travailler des personnes en situation de handicap n’a pas d’incidences financières.
C’est ADTP qui supporte le surcoût de main d’oeuvre, et l’entreprise bénéficie de subventions de l’État.
Cette relocalisation a notamment été possible grâce au soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes : Ski Mojo a reçu une aide de 330 000 euros, soit plus de la moitié du coût du projet.
Catherine Pacoret est conseillère régionale.
ITA Catherine Pacoret 4 – Ski Mojo relocalisation (35’’)Depuis sa création, en 2021, ce plan montagne a financé 70 projets industriels dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, pour un montant total de 10 millions d’euros.
Pour la suite, Ski Mojo aimerait se diversifier.
Cela permettrait de passer d'une production saisonnière à une production lissée sur l'année.
C'est l'objectif affichée par Gabriel Castelain, le directeur général de Ski Mojo.
ITA Gabriel Castelain 2 – Ski Mojo relocalisation (32’’) Parallèlement à cette diversification, Ski Mojo souhaite continuer à se développer à l’international.
Des points de revente existent déjà en Autriche, en Allemagne et aux Pays-Bas. Les ventes à l’étranger représentent déjà 25 % du chiffre d’affaires.