C’est l’un des secteurs les plus touchés par la crise sanitaire, toujours pas de réouverture pour les discothèques françaises.
A Chamonix, l’Amnésia est fermée officiellement depuis le 15 mars et le confinement. Sur décision de l’État, qui craint la propagation du Covid-19, l’établissement, comme les autres professionnels de la nuit, n’a pas pu rouvrir ses portes. Alors depuis,
le chiffre d’affaire est à zéro et la situation devient de plus en plus compliquée explique le gérant de l’Amnésia Stéphane Birault.ITC Stéphane BIRAULT 1 - Discothèque Covid Amnésia (34’s) 8h/10hPourtant,
certains bars ou buvettes se transforment parfois en véritables pistes de danses où la fête est bien présente et non encadrée. Une injustice que dénonce à Chamonix Stéphane Birault.
ITC Stéphane BIRAULT 2 - Discothèque Covid Amnésia 7h/9hLe gérant de l’Amnésia, dont le loyer est de 14 500 euros HT estime sa perte de chiffre d’affaire à 400 000 euros.
Il dénonce que les 1 500 euros de soutien, promis par l’État, ne lui soient pas versés car
plusieurs critères font que l’établissement ne remplit finalement pas les cases demandées.Après 25 ans de métier, le gérant de l’Amnésia se sent totalement délaissé dans cette situation de crise.
ITC Stéphane BIRAULT 3 - Discothèque Covid Amnésia (37’)Il
dénonce l’incohérence de laisser les discothèques fermées alors que d’autres établissements tournent à plein régime et accueillent tout autant de monde. Exemple avec le bar le Privilège à Chamonix, dont il a également la gestion, et qui peut accueillir beaucoup de public.