Un accélérateur à particules devrait voir le jour en 2045 pour devenir le plus puissant qui existe au monde, au grand mécontentement de certaines associations.
Un recours a été déposé par un collectif d’associations et de citoyens contre l’arrêté préfectoral du 18 décembre 2023 qui autorise le CERN à mener des études.
Au total, douze associations haut savoyardes et suisses se sont rassemblées sous le nom « Co-CERNés» pour déposer ce recours contre l’arrêté préfectoral qui autorise les études du Cern.
Ces études seront menées en vue de réaliser un Futur Collisionneur Circulaire (FCC) de particules de 91 km, à 200 mètres sous la Haute-Savoie, l’Ain et Genève.
Cet accélérateur à particules devrait voir le jour en 2045 pour devenir le plus puissant qui existe au monde.
Ce projet coûte 15 milliards de francs.
Le but de ce collisionneur : percer à jour les secrets de la physique, c’est-à-dire étudier les lois de la nature au niveau le plus fondamental.
Mais ce projet n’est pas du goût de tous.
Pour ces associations, l’impact écologique de ce projet est immense.
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Nous refusons que nos parcelles soient un jour expropriées pour installer une émergence du collisionneur" expliquent-elles.
D’autre part, ce projet risque de provoquer l’artificialisation de zones naturelles ou agricoles.
Elles craignent aussi la dimension énergivore de ce projet (4TWh) sans oublier la masse de gravats excavés (9 millions de m3).
Plus largement, ce projet est en contradiction totale avec les préconisations du GIEC, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
Une réunion publique est prévue à la MJC de Reignier-Esery, mardi 27 février, à 20h00.