La France s’embrase contre la réforme des retraites
9e acte hier, sûrement le plus violent avec des scènes de chaos dans plusieurs villes notamment à Paris, Rennes, Lille, Lorient, Bordeaux ou encore Marseille… Résultat,172 interpellations sur tout le territoire, 149 policiers et gendarmes blessés.
Une nouvelle mobilisation qui a franchi 2 caps : celui du nombre avec plus d’un million de personnes selon le ministère de l’intérieur, et celui de la violence. Les casseurs ont infiltré les défilés de nombreux rassemblements.
Les syndicats renvoient la responsabilité de ces débordements sur Emmanuel Macron. Selon le leader de la CGT Philippe Martinez, son intervention à la télévision a jeté « un bidon d’essence sur le feu ».
Grosse mobilisation également dans les Deux Savoie avec 15 000 personnes rassemblées à Chambéry, 6 000 à Albertville, entre 4000 et 6000 à Annecy, ou encore 1 500 du côté de Saint-Jean-de-Maurienne…
A Annecy, un cortège de plus de 500 personnes s’est détaché de la manifestation pour remonter la RD 3508 jusqu’au péage d’Annecy centre ce qui a entraîné plusieurs kilomètres de bouchons pendant deux heures.
La Voie Rapide Urbaine de Chambéry, bloquée par les manifestants, n'a pu rouvrir à la circulation que vers 20h30, après les dégâts causés sur les voies.
Du côté d’Albertville, le trafic a été interrompu sur la RN90.
A Rumilly, le lycée de l’Albanais a été bloqué.
La CGT revendique également une coupure de courant de 30 minutes dans la Halle Olympique à Albertville où se tenait le congrès des maires de Savoie
Syndicats et grévistes attendent désormais la décision du conseil constitutionnel sur la validité de tout ou partie du texte de loi de cette réforme des retraites.
Une nouvelle journée de manifestation est prévue mardi 28 mars.