A Morillon, habitants et professionnels du ski sont toujours sous le choc. Tous cherchent à comprendre comment les deux victimes, pourtant expérimentées, ont été tuées par la charge explosive qu’elles étaient en train de manipuler pour déclencher une avalanche.
Pascal Tournier est le directeur général du domaine de Grand Massif.
ITW Pascal Tournier 2 (Son 33 sec) – Réaction drame MorillonUne
cellule psychologique a été ouverte pour les familles des victimes et les employés du domaine skiable. Mais malgré cet accident, les
pisteurs de Grand Massif, comme ailleurs, ont dû se remettre au travail, hier matin.
Car le risque d’avalanche reste élevé dans les deux Savoie : il est toujours de 4 sur 5 pour les massifs du Mont-Blanc, des Aravis, du Chablais et du Beaufortin.
Au Reposoir,
Olivier Binder, le chef d’exploitation des remontées mécaniques a donné des recommandations bien spécifiques à ses équipes.
ITC Olivier Binder - Le Reposoir Réaction Morillon (26’s)De son côté, l'enquête continue. Hier, les gendarmes de Bonneville ont multiplié les auditions pour
tenter d’établir les raisons de ce drame.
Une
autopsie des deux corps devrait être pratiquée aujourd’hui, ainsi qu’une
expertise technique du matériel que les deux hommes étaient en train de manipuler.
Frédéric Bigot avait 44 ans et habitait la commune. Son collègue qui est décédé à ses côtés,
Bruno Charvier, avait 53 ans. Il vivait à Sixt-Fer-à-Cheval.