C'est un coup de massue pour le monde de la montagne.
Hier, le gouvernement a annoncé que les remontées mécaniques n'ouvriront pas le 1er février, et qu'une reprise "mi ou fin février était hautement improbable".
Même s'ils s'y attendaient, la nouvelle a provoqué l'abattement chez les loueurs, les hébergeurs, les moniteurs et les saisonniers.
Le président du département de Haute-Savoie, Christian Monteil, s’est dit
"indigné" de cette mesure prise de manière unilatérale, et qui "saborde la vie d’un territoire".
Il rappelle que les télésièges et les téléskis sont en plein air, et permettent le respect des distances sociales.
Il rappelle aussi que le taux d'incidence (qui calcule la vitesse de circulation du virus) a baissé dans les 2 Savoie depuis début janvier.
Désormais, la question se pose du niveau des indemnités
Maintenant, les professionnels attendent des aides conséquentes.
"Les canons à neige ne vont pas fonctionner, les canons à indemnisation doivent être au rendez-vous", a déclaré le secrétaire d'État au tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne.
Selon l'Agence Savoie Mont-Blanc, la perte totale pour le secteur pourrait frôler les 6 milliards d’euros. 200 000 emplois sont menacés.
Le Premier ministre, Jean Castex, devrait recevoir rapidement des représentants de la montagne.