Montagne : les professionnels de santé des stations mobilisés pour soigner les blessés des pistes

Publié par La Rédaction Radio Mont Blanc - -
© Pisteurs domaine de Balme Chamonix

Genoux, poignets, chevilles, traumatismes crâniens….les corps ne sont pas épargnés au ski lors de chutes ou de collisions.

Alors que les vacances scolaires ont commencé il y a près de trois semaines, les services des pistes enchaînent les interventions pour porter secours aux blessés.

Mais malgré la neige qui n’est pas toujours optimale et la forte fréquentation, ce mois de février est relativement calme.

En revanche, le mois de janvier a été plus agité que d’habitude, avec, à Flaine, une augmentation de 30% des interventions en barquette.

C’est le constat de Jean-Baptiste Delay. Il est médecin de montagne à Flaine, aux Carroz et à Magland.

ITA Jean-Baptiste Delay 2 – Accidentologie vacances hiver (31’’)

La fréquentation bien sûr a son rôle à jouer sur le nombre d'accidents. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, plus il y a de monde, et plus les skieurs font attention.

C'est le même phénomène sur les routes, quand le trafic est dense : les automobilistes sont plus vigilants.

Quant à la qualité de la neige, si elle n’influence pas le nombre de blessures, elle change leur nature.

ITA Jean-Baptiste Delay 1 – Accidentologie vacances hiver (27’’)

Parmi toutes les blessures que les professionnels de santé doivent soigner, il y en a une qui est prédominante : la rupture des ligaments croisés antérieurs au niveau du genou.

Une pathologie qui touche particulièrement les débutants et les femmes, comme explique Jean-Baptiste Delay.

ITA Jean-Baptiste Delay 4 – Accidentologie vacances hiver (34’’)

Les services des pistes de leur côté, font tout pour éviter les accidents, que cela soient les chutes ou les collisions.

Mehdi Valentin est le chef des pistes du domaine du Tour, à Chamonix.

ITA Mehdi Valentin 3 – Accidentologie vacances hiver (35’’)

Si les blessures contractées sur les pistes peuvent gâcher des vacances, elles ne sont que très rarement graves.

Seules 4 % entraînent des hospitalisations.

Vous en voulez encore ?

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