C'est une tendance qui prend de l'ampleur, et ce n'est pas une bonne nouvelle.
Les secouristes de montagne alertent les possesseurs d'appareils connectés (montres, smartphones....) d'une dérive de cette nouvelle technologie.
De plus en plus, ils reçoivent des messages d'alerte émanants de ces appareils, à tort.
Les montres et smartphones en effet sont paramétrés pour alerter les secours s'ils détectent une décélération brutale ou un mouvement anormal.
Or, la perte de réseau téléphonique, qui n'est pas rare lors d'une sortie en montagne, est parfois interprétée comme une chute par ces appareils.
A chaque fois, ignorant qu'il s'agit de fausses alertes, les secouristes dépêchent des moyens importants. Ce n'est qu'une fois sur place qu'ils se rendent compte de la situation.
En plus de mobiliser toute une équipe, au détriment des vraies urgences, ces fausses alertes coûtent cher. Une minute d'hélicoptère coûte en moyenne 80 euros, au frais du contribuables.
Le PGHM de Bourg-Saint-Maurice a dû gérer l'année dernière une dizaine d'alertes de ce genre. Le volume n'est pas important, mais le phénomène tend à prendre de l'ampleur, à mesure que les appareils connectés se popularisent.
Les secouristes demandent aux possesseurs de ces appareils connectés de les appeler s'ils se rendent compte qu'une fausse alerte leur a été envoyée.