Ce manque de brassage entraîne un appauvrissement du Léman en oxygène, ce qui a des conséquences sur la faune lacustre.
C’est la douzième année consécutive sans brassage complet des eaux du Lac du Léman selon la Commission internationale pour la protection des eaux du Léman (CIPEL).
Seuls les 100 premiers mètres ont pu être efficacement brassés.
En cause : les températures.
L’hiver n’a pas été assez froid pour permettre ce brassage.
Un constat préoccupant, puisque ce manque de brassage entraîne un appauvrissement du lac en oxygène.
Conséquence : la faune lacustre s’appauvrit.
Parmi elles, on retrouve des mollusques, des vers, et d’autres larves essentielles pour l’équilibre du lac.
Entre 2011 à 2023, la profondeur moyenne de brassage était de 150 mètres.
Le brassage complet du lac est important car il permet de redistribuer les sédiments accumulés au fond du lac et ainsi de faciliter le transfert de l’oxygène aux couches profondes.