La grogne des petits commerçants ne retombe pas.
En fin de semaine dernière, ceux dits « non-essentiels » - les librairies, les magasins de vêtements ou les fleuristes, ont dû fermer leurs portes, alors que les grandes surfaces, qui vendent certains de leurs produits, restent ouvertes.
Par mesure d’équité, les supermarchés devront condamner ces rayons demain : ils ne pourront plus vendre de livres, de maquillage, de fleurs, du textile ou encore des jouets.
Mais les commerçants ne décolère pas. Ils se sont rassemblés samedi à La Roche-sur-Foron.
La Roche où Laurène Thabuis est la gérante du magasin de jouets "Le Bazar aux merveilles". Elle dénonce une mesure injuste.
ITA Laurène Thabuis 1 – Commerçants fermeture confinement (39’’)La situation est d'autant plus catastrophique que Noël approche.
Les mois de novembre et décembre représentent 40 à 50 % de son chiffre d’affaires annuel. Cela risque d'être beaucoup moins cette année, à cause de la concurrence d'internet. Laurène Thabuis tente bien de se mettre à la page, mais elle sait qu’elle ne fait pas le poids.
ITA Laurène Thabuis 3 – Commerçants fermeture confinement (32’’)Alors pour s'en sortir, Laurène Thabuis en appelle aux clients.
ITA Laurène Thabuis 2 – Commerçants fermeture confinement (30’’)Plusieurs parlementaires de Haute-Savoie (Martial Saddier, Virginie Duby-Muller et Sylviane Noël) ont écrit au Premier ministre pour lui demander d’assouplir cette mesure.
De leur côté, les unions commerçantes du Pays Rochois, de Bonneville, Marignier et Reignier ont lancé une pétition et réfléchissent à des potentielles actions.