Si vous étiez dans les environs de Bonneville, ce lundi matin, vous avez dû sentir une odeur de bois brûlé.
Pas d’inquiétude : il ne s’agissait pas d’un incendie, mais des viticulteurs d’Ayze qui faisaient brûler de la paille pour éviter que leurs pieds ne soient détruits par le gel.
Le retour du froid représente pour eux un vrai danger économique.
Car le mois dernier, grâce à la météo quasi estivale, la végétation a déjà commencé à bourgeonner, et le gel des dernières nuits risque d’entraîner des pertes importantes dans les exploitations.
Miguel Sarzier a repris le domaine du Gringet, sur les hauteurs d’Ayze, il y a deux ans.
Voilà à quoi ressemblent ses nuits depuis une semaine.
ITA Miguel Sarzier 1 – Gel culture vignes verger (40’’) Car Miguel Sarzier et ses confrères des coteaux d'Ayze privilégient les solutions traditionnelles pour protéger les pieds de vigne.
ITA Miguel Sarzier 3 – Gel culture vignes verger (41’’)A Pringy, les vergers Tissot ont une autre technique pour éviter la destruction des récoltes de pommes et de poires.
Mathieu Tissot, le gérant, n'a pas hésité à investir massivement.
ITA Mathieu Tissot 2 – Gel culture vignes verger (39’’)Les vergers Tissot qui parfois organisent des survols d’hélicoptère pour réchauffer l’air autour des arbres.
Des températures négatives sont encore annoncées jusqu’à la fin de la semaine.