Le GTE, le groupement transfrontalier européen a tenu son 32ème congrès annuel vendredi
Un congrès marqué par les embuches de plus en plus nombreuses auxquelles les
frontaliers doivent faire face. Parmi elles, la possible
fin de la gratuité de l’A40 entre Saint Julien et Annemasse.
Les précisions de
Jean François Besson, secrétaire général du GTE :
mp3Une
mesure à laquelle s’oppose bien sûr le GTE.
Les obstacles qui se dressent face à ces
frontaliers qui traversent chaque jour la
frontière haut-savoyarde pour aller travailler en
Suisse sont de plus en plus nombreux. Parmi eux, la
préférence indigène. Une nouveauté de la législation suisse, longuement abordée lors du
congrès du GTE, le
groupement transfrontalier européen, vendredi dernier.
Une
mesure protectionniste qui vise à
instaurer une priorité envers les chômeurs suisse lors de l’embauche, tandis que les chômeurs frontaliers seront eux relégués en second rang. Le
GTE dénonce une
précarisation des frontaliers, alors même qu’ils sont
nécessaires à l’économie helvète. Jean François Besson, secrétaire général du
GTE.
mp3Au total, ce sont près de
100 000 Français résidant en Haute-Savoie et dans le Pays de Gex qui traversent tous les jours la frontière pour aller
travailler en Suisse. L’ensemble des frontaliers du territoire suisse s’élève même à
260 000.
Le dossier commence à faire trembler les écoles françaises. Il y a quelques semaines, le
Conseil d'Etat, le gouvernement du
canton suisse de Genève, a décidé de
limiter le nombre d'enfants qui pourront être scolarisés à Genève. Ceux habitants hors de la Suisse par exemple, pourrait en être
exclu. Les détails avec Jean François Besson, le secrétaire général du
GTE, le
groupement transfrontalier européen.
mp3Si cette mesure était appliquée, ce sont
près de 2000 élèves qui seraient extraits des écoles suisses pour rejoindre les écoles françaises. Une économie estimée à
3,4 millions de Francs pour les Helvètes.
Les frontaliers sont inquiets. Il y a quelques semaines, ils ont appris que la confédération helvétique allait
couper drastiquement le budget dédié aux transports du Grand Genève. Alors, même si le projet du
CEVA n'est lui pas remis en cause, les lignes secondaires pourraient par contre en pâtir selon Jean François Besson.
Le
financement par la confédération helvétique chuterait en fait à 38 millions d'euros sur 3 ans pour 2019-2022, contre plus de 186 millions lors des précédentes années.