L'avenir scolaire de 2 500 écoliers français est devenu un sujet diplomatique international.
Au début de l'été, le canton de Genève a pris une décision radicale : à partir de la rentrée de septembre 2026, les écoliers tricolores ne pourront plus être scolarisés dans les écoles genevoises.
Immédiatement, les parents d'élèves se sont insurgés de cette décision. Certains ont déposé un recours juridique, pendant que d'autres ont interpellé la députée de leur circonscription, Virginie Duby-Muller.
Celle-ci a, à son tour, alerté le gouvernement.
Celui-ci lui a répondu, par la voix du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.
"Soyez assurée de la mobilisation du gouvernement sur le dossier" fait-il savoir dans une lettre adressée à la députée Les Républicains.
Il explique que, dès l'annonce de la décision du canton de Genève, l'ambassadrice de France en Suisse, mais également le secrétaire général de son ministère ont interpellé les autorités helvètes pour leur faire part de leur mécontentement.
Selon cette lettre, Emmanuel Macron aurait également réagi, exprimant "son inquiétude et son insatisfaction".
Cette décision en effet aura plusieurs répercussions du côté français de la frontière, à commencer par l'engorgement des établissements scolaires.
Cette question mobilise l'ensemble des acteurs de la région, puisque la Préfète de Région a de son côté demandé à rencontre le président du Conseil d'Etat de Genève.
Une autre réunion avec les services de l'Education nationale est également prévue.