Genevois-Français : la colère des communes frontalières

Publié par La rédaction Montblanclive -
C'est le mécontentement pour les communes frontalières

Une décision du canton de Genève les obligerait aujourd’hui à accueillir les élèves Suisses refoulés de Genève, ce qui aurait un fort impact sur leur budget.

Par exemple à Saint Julien en Genevois, le maire Antoine Vielliard revient pour nous sur cette décision contestataire :

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Et à Saint Julien en Genevois, cette hausse des effectifs contraindrait la commune à créer quatre classes supplémentaires pour les accueillir.

En février, le Canton de Genève a décidé de ne plus scolariser les enfants suisses résidant en France. Ces enfants devront donc être inscrits dans les écoles françaises. De quoi engendrer des coûts supplémentaires très conséquents pour les communes frontalières. Antoine Vieillard, le maire de Saint-Julien en Genevois nous l'explique :

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Au total, ce sont près de 225 millions d'euros supplémentaires qui vont devoir être investit pour accueillir les enfants Suisses résidant en France.

D’ici à 2029 par exemple on parle de 3600 élèves en plus dans ces communes. De quoi diminuer considérablement leur capacité d’investissement.

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Et à Saint Julien en Genevois par exemple si ces élèves Suisses refoulés de Genève venaient à venir étudier ici, il y en aurait 210 supplémentaires d’ici à 2029.

Les communes et même les familles concernées n’ont pas l’intention d’en rester là. C'est ce que nous explique Antoine Vielliard le maire de Saint Julien en Genevois.

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Et le maire de Saint Julien en Genevois compte bien mobiliser également le conseil régional et le conseil départemental. Il s’est d’ailleurs dit surpris de leur manque de soutien dans ce dossier.

Vous en voulez encore ?

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