Trois ans après son lancement officiel, quel est le bilan du SNU ?
Le Service national universel a été lancé en 2019.
Il est ouvert à tous les jeunes volontaires de 15 à 17 ans. Il est censé permettre aux participants d’avoir un aperçu du service militaire.
Il est composé de plusieurs phases : un séjour de cohésion de 12 jours, suivi d'une période de travail d'intérêt général de 84 heures, puis d'une période facultative de service de mission publique.
Un séjour de cohésion vient de s’achever à Contamine-sur-Arve.
103 volontaires y ont participé, pour plusieurs raisons.
ITA Participants SNU 1 – SNU Contamine-sur-Arve (35’’)Les 12 jours du stage ont tous commencé de la même manière : par un lever des couleurs en chantant la Marseillaise.
Le restant de la journée était occupé par des activités sportives et des rencontres avec des intervenants extérieurs, notamment autour de la préservation de l'environnement et le développement durable.
Les lycéens ont ainsi pu échanger avec un représentant de la Ligue pour la protection des oiseaux, un autre de la réserve naturelle des Aiguilles rouges, mais aussi avec des pompiers et des gendarmes.
La plupart des participants se sont vite faits à l’aspect militaire, notamment le lever des couleurs.
Certains d'ailleurs étaient venus pour avoir un avant-goût de ce que pourrait être le service militaire.
ITA Participants SNU 2 – SNU Contamine-sur-Arve (34’’)
Trois ans après son lancement, le SNU est encore très critiqué et les premiers bilans sont mitigés.
Le nombre de volontaires est deux fois moins important que les objectifs fixés.
Ces séjours étaient censés permettre une mixité sociale. Finalement, il y a une surreprésentation des enfants de militaires et de CSP+.
Des doutes persistent aussi quant au niveau de formation des encadrants.