La conclusion n'a surpris personne, encore fallait-il connaître l'ampleur du phénomène.
Du 17 octobre au 7 novembre,
le tunnel du Mont-Blanc est resté fermé à cause d'importants travaux. Pendant trois semaines, le trafic a été complètement interrompu, ce qui a retiré des routes de la vallée de Chamonix des centaines de camions et de voitures.
Sans surprise, cela a eu des conséquences heureuses sur la qualité de l'air.
L'association environnementale Inspire a étudié les données d'ATMO, l'organisme officiel chargé de mesurer la présence de polluants dans l'air que nous respirons.
Le constat est sans appel : la teneur en dioxyde d'azote (NO2), le polluant lié à la circulation routière a baissé de 7% par rapport à l'année dernière à la même période.
ATMO en revanche, apporte une petite précision :
la baisse de la pollution routière de NO2 est constante depuis 5 ans, y compris en Maurienne, où se situe le tunnel du Fréjus, qui a servi d'itinéraire bis aux poids lourds pendant les travaux au Mont-Blanc.