C'est une maladie qui touche environ 10% des femmes, et pourtant, son diagnostic est difficile à établir.
La prise en charge de l'endométriose est encore balbutiante en France. Sa détection est compliquée, et il n'existe à ce jour pas de traitement établi.
Pour tenter d'améliorer la détection des cas, une expérimentation nationale a commencé. 80 centres hospitaliers, dont celui de métropole Savoie, vont proposer des tests salivaires aux femmes présentant une forte probabilité d'en souffrir.
On estime qu'à Chambéry, une vingtaine de femmes pourraient en bénéficier.
Le principe de ces tests est désormais connu du grand public, à cause de la pandémie de Covid, qui l'a popularisé.
Une fois collectée, la salive est envoyée à un laboratoire à Lyon, qui va l'analyser et repérer les potentiels marqueurs de l'endométriose, en l'occurrence un micro-ARN bien particulier.
Ce test serait efficace à 95%.
Les résultats devraient être disponibles sous 15 jours.
Cette expérimentation nationale concerne dans un premier temps 2 500 femmes. Si elle est concluante, les tests pourraient être élargis à 25 000 patientes.