Une surveillante de la maison d'arrêt de Bonneville a désormais un casier judiciaire.
Les faits remontent à mai 2023 lorsque la surveillante pénitentiaire avait remis à un détenu une montre. Un acte totalement interdit.
Après de multiples renvois de l'audience au tribunal de Bonneville, le 16 janvier 2025 les juges l'ont reconnue coupable des faits, et l'ont condamnée à 3 mois d’emprisonnement avec sursis ainsi qu'une interdiction d’exercer durant 6 mois.
Cependant, la surveillante n'était pas présente lors de son procès, et ce jugement n'est donc pas encore exécutif. La décision doit lui être signifiée très prochainement et elle peut, pour le moment, continuer d’exercer. Si elle le décide, elle pourra ensuite faire appel de la décision.
La direction de l’établissement pénitentiaire rappelle mettre tout en œuvre pour mener une politique active de lutte contre l’intrusion d’objets dans son enceinte.
Des drones pour se faire livrer des colis
Les détenus et leurs complices situés à l'extérieur de l'établissement pénitentiaire ne manquent pas d'imagination pour tenter de faire pénétrer des objets, stupéfiants ou parfois même de la nourriture, au sein de la Maison d'arrêt. En plus de l'envoi classique "manuel" par dessus les murs de l'enceinte, selon plusieurs sources, certains n'hésitent pas à faire l'usage de drone pour tenter de se faire livrer un colis.