Après l'attaque mortelle en Normandie, les principaux syndicats pénitentiaires appellent à des débrayages dans les prisons.
C’est l’ensemble du milieu pénitentiaire qui est en deuil suite au drame survenu mardi 14 mai 2024 en Normandie dans le département de l’Eure. Deux agents ont été tués à un péage lors de l'attaque d'un véritable commando lourdement armé, sur un fourgon de l’administration pénitentiaire qui transportait un détenu. Trois autres agents ont aussi été gravement blessés, et le détenu en question, Mohamed Amra, 30 ans, s’est échappé avec les malfaiteurs.
Sébastien Masson, brigadier-chef à la maison d’arrêt de Bonneville a été choqué par cet événement.
ITC Sébastien Masson 1-Mort 2 agents pénitentiaires Normandie (23’s)La nouvelle a également bouleversé Salia Lahiouel, surveillante à la maison d’arrêt de Bonneville et secrétaire locale UFAP UNSA justice.
ITC Salia Lahiouel 2-Mort 2 agents pénitentiaires Normandie (25’s)En réaction, les organisations syndicales de l'administration pénitentiaire appellent à un blocage des établissements ce mercredi 15 mai 2024 pour réaliser une journée « prisons mortes ». Un mouvement qui sera notamment suivi à la maison d’arrêt de Bonneville. A partir de 7h environ avec aucune entrée possible au sein de l’établissement, pour une durée encore indéterminée. Sébastien Masson explique le motif de cette action.
ITC Sébastien Masson 3-Mort 2 agents pénitentiaires Normandie (18’s)L’intersyndicale nationale a demandé une audience auprès du ministre de la Justice pour présenter plusieurs revendications. Les représentants de la profession seront reçus ce mercredi à 14h par le ministre Eric Dupond-Moretti.