Avec la fermeture des remontées mécaniques, cet hiver, c’est toute l’économie montagnarde qui a souffert.
La Direction des statistiques (Dares) a calculé l’impact sur l’emploi saisonnier.
Dans les Alpes, il accuse une baisse de 59 %, 56 % dans les Pyrénées.
Les autres massifs français sont concernés, mais dans une moindre mesure : - 44 % pour les Vosges, - 32 % pour le Jura, - 21 % pour la Corse.
Dans les Alpes, parmi les quelque 25 000 salariés qui ont bénéficié d’un contrat saisonnier, 17 000 ont été placés en chômage partiel. Les employeurs ont ainsi suivi les recommandations du gouvernement et ont recruté de la main d’oeuvre, quitte à la placer immédiatement en chômage partiel, pris en charge à 100 %.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les remontées mécaniques n’ont connu qu’une baisse de 19 %.
C’est l’hôtellerie-restauration qui a le plus pâtit de cette baisse, avec 3/4 de salariés en moins (-76%).
Le commerce et l’outdoor ont vu leur masse salariale diminuer de moitié.