C’est un hébergement unique à nos montagnes : les refuges.
Ceux situés en haute montagne (le Goûter, l'Albert 1er, les Conscrits....) accueillent les alpinistes en route pour les plus hauts sommets.
Ceux situés un peu plus bas permettent aux randonneurs de boire un verre, manger ou rester une nuit.
C'est le cas de celui de Doran, situé à 1 495 mètres d’altitude sur les hauteurs de Sallanches.
Cette saison, il est tenu par une nouvelle gardienne : Elodie Piccamiglio.
Salariée de l’hôtellerie depuis 12 ans, elle a accueilli ses premiers clients lors du week-end de l’Ascension.
Elle raconte comment elle est s'est retrouvée gardienne de refuge.
ITA Elodie Piccamiglio 1 – Refuge de Doran (41’’)Etre gardienne de refuge est un métier à plein temps. Elodie se lève à 7 heures du matin, s'occupe des clients restés dormir, prépare le repas du midi, sert les verres l'après-midi avant de s'atteler au dîner en fin de journée. Et ce, tous les jours de la semaine.
Depuis son premier week-end d'activité à l'Ascension, la jeune gardienne a pris petit à petit ses marques grâce notamment à la solidarité montagnarde : les gardiens d'autres refuges lui ont prodigué des conseils.
ITA Elodie Piccamiglio 2 – Refuge de Doran (38’’)Le refuge de Doran va rester ouvert tous les jours jusqu’à fin septembre, puis tous les week-ends jusqu’à l’arrivée de la neige.
Attention, à cause du protocole sanitaire, une jauge a été instaurée dans les dortoirs.