La catégorie Décarbonation et Biodiversité parrainée par la Compagnie du Mont-Blanc, récompense la structure qui propose un produit ou un service qui limite l’impact carbone et/ou l'impact sur la biodiversité. Cela peut-être par exemple dans le domaine du tourisme, dans la préservation et/ou la restauration de la biodiversité ou d’agir en faveur d’une sobriété énergétique (moins d’énergie fossile - charbon, gaz, pétrole - et / ou plus d’énergie renouvelable - solaire, éolien, hydraulique, biomasse).
Son portrait
La genèse du projet ?
Laurent Gallo, co-fondateur de PangoLin, raconte que l’idée du projet est partie de 3 constats. Tout d’abord, du fait que “l’industrie de la mode est la deuxième plus polluante. Nous connaissons l’impact environnemental et humain de cette industrie. Le second constat, c’est que nous avons la chance d’avoir en France des fibres locales disponibles et écologiques, comme le lin, le chanvre et la laine. Aujourd’hui, cette fibre n’est pas valorisée à 100% sur le territoire. La troisième raison, c’est que les consommateurs sont de plus en plus en demande de consommation éthique. Ces trois raisons m’ont poussé à quitter Adidas pour me lancer dans l'aventure en 2019”.
PangoLin est
une marque de vêtements Annécienne entièrement fabriqués en France à partir de fibres naturelles locales telles que le lin, dont la France est le premier producteur mondial. Toutes les étapes de fabrication de
ces vêtements 100% en lin bio “sont effectuées sur le territoire français : de la graine semée par l’agriculteur au t-shirt ou bermuda confectionné par les couturiers et couturières” explique le co-fondateur.
En 2021, la marque a commencé par proposer des t-shirts à col rond ou col V pour les femmes et hommes. Laurent explique qu’ils ont ensuite “lancé la production de bermudas, de robes, mais aussi d’accessoires de cuisine comme des torchons ou tabliers. Nous sommes en train de développer des sous-vêtements, chemises et pantalons. Nous faisons également de l’upcycling en proposant des lingettes démaquillantes en lin bio créées à partir de chutes de tissu de nos t-shirts.
Cela permet de revaloriser l’intégralité de la matière première que nous produisons”.
Le co-fondateur raconte qu’ils ont voulu “associer à cette logique de
l’éco-conception pour maîtriser le cycle de vie de production et ainsi avoir une logique zéro déchet, voire même de biodégradabilité en fin de vie du produit. Le but étant de résoudre les problématiques engendrées par la mode aujourd’hui”. PangoLin a fait une étude d’analyse du cycle de vie de ses performances environnementales. Laurent indique que “nous sommes
la première marque sur Clear Fashion, le Yuka du textile (application qui accompagne les marques et les consommateurs vers une mode plus durable), avec
la note de 97/100”.
En termes d’impact sur la biodiversité,
PangoLin agit sur deux leviers comme l’indique le co-fondateur
“nous travaillons avec la filière linicole bio, car nous connaissons l’impact de l’agriculture biologique sur la limitation des insecticides, fongicides, pesticides et le bénéfice pour la préservation de la biodiversité. Sur la circularité,
PangoLin maîtrise la fin de vie du produit avec une logique d’aller jusqu’au zéro déchet et sur la biodégradabilité de nos vêtements pour pouvoir aussi maîtriser l’impact de la pollution des déchets textiles”.
En termes de carbone, le fait de
travailler en Made In France permet d’économiser 50% en équivalent carbone par rapport à un t-shirt importé.
L’utilisation du lin permet de réduire de 70% les émissions de carbone.
PangoLin lors du Grand-Oral sur Radio Mont Blanc
Une actu, un événement, un fait marquant ?
PangoLin sera présent
les 6 et 7 avril sur le salon Le Printemps des Docks à Lyon, mais aussi au
salon SoluCir les 28 et 29 mai à Chambéry. L’occasion de présenter leur nouvelle collection de bermudas 100% lin pour l’été !
Retrouvez plus d’informations sur le site web (www.pango-lin.fr) et les réseaux sociaux de PangoLin !