Pays du Mont-Blanc : l'exploitation de la télécabine de la Princesse pourra continuer 

Publié par La Rédaction Radio Mont Blanc -
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La télécabine de la Princesse restera ouverte l’hiver prochain après le délibéré du tribunal administratif de Grenoble.

C’était une décision extrêmement attendue concernant les domaines skiables de Megève, de Demi-Quartier et de Saint-Gervais.
En juin 2024, Demi-Quartier avait décidé de transférer la gestion de la télécabine de la Princesse à Saint-Gervais.
Une décision qui a été attaquée devant la justice par la Compagnie du Mont-Blanc, exploitant du domaine skiable via la SRMM (la Société des Remontées mécaniques de Megève). La Compagnie arguait que la délégation de service public de la gare aval de la remontée mécanique aurait dû durer jusqu'en 2032.
Mais la justice a finalement rejeté cette demande en urgence, estimant qu'il n'y avait pas d'urgence.
En revanche, le fonds du dossier doit encore être jugé, mais cela va prendre du temps.
La SRMM devra rendre les clés de la Princesse à la commune de Saint-Gervais le 31 mai prochain. Un nouveau gestionnaire doit désormais être désigné pour prendre la suite.

Quel avenir pour le Mont d’Arbois ?


En revanche, tout n’est pas réglé concernant la remontée mécanique du Mont d’Arbois qui part de la commune de Megève et qui arrive sur le territoire de Saint-Gervais.
Plusieurs options s’offrent aux deux communes.
La première étant une prolongation du contrat de gré à gré de la délégation de service publique pour le Mont d’Arbois.
C’est ce qu’ont proposé le commune Megève et la SRMM le 19 mars dernier, mais Jean-Marc Peillex, maire de Saint-Gervais, n’est pas favorable à cette option.
Autre possibilité : celle de relancer une délégation de service public commune entre les deux communes dans le cadre d’un syndicat à vocation unique (SIVU).
Cela a été essayé en 2024 et avait échoué. Mais cette option semble assez éloignée de la volonté des deux municipalités.
Le troisième scénario serait celui d’une intervention de la nouvelle préfète de Haute-Savoie.
Elle pourrait obliger les communes à se mettre d’accord pour qu’il y ait une continuité d’exploitation de cette télécabine.

Vous en voulez encore ?

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