Le nouveau plan loup 2024-2029 du gouvernement a été présenté ce lundi 18 septembre à Lyon par la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cette présentation avait lieu à huit clos auprès du Groupe national loup.
Cette instance présidée par le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu rassemble les différents acteurs concernés directement par le dossier du loup.
Parmi eux, on retrouve des représentants du monde agricole, des élus, des bergers, des chasseurs, des administrations et des associations de protection de la nature.
Ce plan vise à mieux protéger les troupeaux alors que les éleveurs déplorent les attaques des loups sur leurs bêtes.
Ces attaques augmentent depuis 10 ans, tout comme la population des loups.
Plan loup : plusieurs propositions
Le plan facilite les tirs de défense sur ce prédateur.
Il n’y aura plus besoin de l’éclairer pour l’abattre.
Les quotas de loups à tuer pourraient augmenter.
Le statut du loup pourrait être modifié : le loup est aujourd’hui une espèce strictement protégée par la Convention de Berne.
D’un côté, les écologistes jugent ce plan inacceptable.
Six associations de protection de la nature ont annoncé leur départ définitif du Groupe national loup après la présentation de ce Plan loup.
De l’autre côté, les éleveurs, qui se plaignent de l’augmentation des attaques sur leurs bêtes, jugent ce plan pas assez ambitieux.
Le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau sera en visite dans les Alpes-de-Haute-Provence ce mercredi 20 septembre pour parler de ce plan loup.
Plus de 1 100 loups ont été recensés en France soit 5 fois plus qu’il y a 10 ans. En Haute Savoie, les chiffres dévoilés par la préfecture cet été font été de 85 à 100 loups.