Les travaux d’enfouissement du réseau ont débuté fin 2023 pour une mise en service attendue fin 2024.
La toute première canalisation de ce projet a été posée jeudi 8 février 2024, derrière le Parvis des Fiz. Les travaux d’enfouissement de ce futur réseau de chaleur ont démarré fin 2023 et vont ainsi se poursuivre sur 3,6 kilomètres durant cette année, pour une mise en service prévue fin 2024 quartier Marlioz.
C’est la régie Syan’Chaleur, entité du Syane, qui porte l’investissement dont Passy sera le client. Mais justement, en quoi consiste ce réseau de chaleur ? Explications de Joël Baud-Grasset, président du Syane, le syndicat mixte en charge du développement des énergies et du numérique en Haute-Savoie.
ITC Joël Baud-Grasset 1-1ere canalisation réseau chaleur (28’s)Le réseau de chaleur passerand qui desservira 23 bâtiments, publics et privés, utilisera principalement du bois. Une bonne nouvelle pour le portefeuille puisque la note de gaz à Passy a triplé depuis 2022, en consommant pourtant moins explique la mairie. Au-delà de l’aspect financier, Raphaël Castera le maire de Passy précise quels seront les autres avantages de ce réseau de chaleur.
ITC Raphaël Castera 2-1ère canalisation réseau chaleur (33’s)Avec ce projet la mairie de Passy poursuit sa politique en faveur des énergies renouvelables puisque ce réseau de chaleur est vertueux en matière d’environnement comme l’explique Raphaël Castera.
ITC Raphaël Castera 4-1ère canalisation réseau chaleur (43’s)Joël Baud-Grasset le président du Syane souhaite d’ailleurs aller encore plus loin en matière d’impact environnemental.
ITC Joël Baud-Grasset 3-1ere canalisation réseau chaleur (34’s)Le président du Syane Joël Baud-Grasset précise également qu’une fois l’installation opérationnelle, les fumées visibles qui ressortiront de la cheminée seront hyper tamisées et filtrées pour garantir des émissions encadrées, et toujours minimes comparées à des bâtiments individuels chauffés par des sources différentes.
L’investissement total de ce réseau de chaleur se monte à près de 8 millions d’euros (dont 3 millions d’euros de subvention de la part de l’Ademe, l’agence de la transition écologique).