Après plus de quarante ans d’existence, le conseil national de la montagne (CNM) est supprimé.
Cette décision a été prise en ce début de semaine par le gouvernement, lors de l'examen en commission du projet de loi de simplification de la vie économique.
Aussitôt, cette décision a été dénoncée par les élus et instances des départements de montagne.
L'Association nationale des élus de montagne (ANEM) regrette "
un très mauvais signal envoyé aux plus de 7 millions de montagnards et à leurs élus qui payent l’absence de vision et d’engagement politique des gouvernements successifs".
L'association rappelle que "
trois ministres ont confié au CNM le 20 mars dernier une mission d’ampleur d’évaluation et d’élaboration d’une feuille de route spécifique à l’adaptation des territoires de montagne au changement climatique".
De son côté, le député du Pays du Mont-Blanc, Xavier Roseren, dénonce "
une décision, prise sans aucune consultation préalable, qui prive les territoires de montagne et leurs habitants d'une représentation nationale indispensable, alors même que les défis auxquels nous faisons face sont immenses".
Ce dernier demande ainsi que le CNM soit rétabli au plus vite, afin de ne pas être une victime collatérale des décisions budgétaires du gouvernement.