Tous les printemps, c'est un dossier qui continue à faire débat.
La préfecture de Haute-Savoie a dévoilé hier son
nouveau plan pour lutter contre la brucellose, cette maladie qui touche les bouquetins du Bargy. On estime que l'épizootie touche 20% des animaux du massif.
Chaque année pendant trois ans,
50 bouquetins pourront être capturés pour être épistés, et 20 tués, sans avoir été testés.
Cette décision déclenche à nouveau la colère des associations de défense des animaux.
Jean-Pierre Crouzat est le vice-président régional de France Nature Environnement.
ITC Jean-Pierre Crouzat 1 - Bouquetins Bargy 2020 (29’s)Les défenseurs des animaux ne comprennent pas
pourquoi les abattages sans tests sont maintenus. Les captures sont, selon Jean-Pierre Crouzat, beaucoup plus efficaces que les abattages.
ITC Jean-Pierre Crouzat 2 - Bouquetins Bargy 2020 (20’s)Le préfet de Haute-Savoie rappelle que
ce seuil de 20 animaux tués correspond à un maximum autorisé. L’année dernière, c’était le même, et pourtant
seuls deux bouquetins ont été abattus sans être testés.
Le week-end dernier, une première opération de captures a été menée :
14 animaux ont été pris et testés sur place. Aucun cas positif n'a été détecté. Ces premiers résultats doivent encore être confirmés par les tests sanguins qui ont été envoyés en laboratoire.