Une nouvelle fois, la question du loup divise.
Les éleveurs et les chasseurs ont reçu ce mardi une bonne nouvelle : la convention de Berne a acté une baisse de la protection dont bénéficie le loup. L'animal passe ainsi de "espèce strictement protégée" à "protégée".
Si cela ne sera pas suffisant pour augmenter les quotas d'abattage, les éleveurs s'attendent à un assouplissement des règles pour les tirs de défense.
Xavier Roseren est le député du Pays du Mont-Blanc. Il salue cette décision.
ITA Xavier Roseren 3 - Convention Berne protection loup (32'')Pour autant, tout n'est pas encore fait : les pays doivent désormais transposer cette modification dans leur législation.
Amélina Mattel est éleveuse à Flumet, au GAEC Bergerie des 2 Savoie. Elle qui subit des attaques tous les ans, malgré les nombreux moyens de protection mis en place, espère un futur assouplissement des règles des tirs de défense. Mais elle préfère rester prudente.
ITA Amélina Mattel 1 - Convention Berne protection loup (31'')Les associations de défense des animaux, elles, dénoncent une décision motivée par des visées politiques, et non basée sur une réalité scientifique.
Jean-David Abel est pilote du réseau biodiversité de France nature environnement. Lui craint une augmentation des actes de malveillances et de braconnage vis-à-vis du loup.
ITA Jean-David Abel 2 - Convention Berne protection loup (38'')Certaines associations environnementales étudient les recours possibles pour empêcher toute application au sein des états membres.