C’est l’heure pour les éleveurs de relâcher leur troupeau en alpage.
Cependant, avec
le loup qui rode et se propage sur le territoire, beaucoup sont inquiets de laisser leurs brebis seules dans les près. Les éleveurs dénoncent d’ailleurs le
plan loup 2018-2023 officialisé il y a peu par
Nicolas Hulot, qui prévoit l’abattage de seulement
40 loups cette année. C'est d'ailleurs trop peu pour Claude Font.
Cet éleveur de moutons et
secrétaire général adjoint de la fédération nationale ovine en charge du dossier prédation aurait aimé qu’on autorise les éleveurs à tirer sur le loup en cas d’attaque.
mp3Une mesure contre laquelle se dresse les
défenseurs des animaux. Pour Yves Paccalet,
vice-président de l’association écologiste Férus, qui défend les espèces protégées, il faut surtout renforcer les techniques de défense des éleveurs.
mp3Une méthode qui n’est pas toujours possible pour les éleveurs, dont les alpages se situent parfois très loin des bergeries.
Le
plan loup ne donne pas l’autorisation aux éleveurs de tirer sur les bêtes en cas d’attaque de leur troupeau. Une interdiction que déplore Claude Font. Pour le secrétaire général adjoint de la fédération nationale ovine en charge du dossier prédation, cette méthode aurait un effet dissuasif sur
le loup. On l’écoute.
mp3Pour les défenseurs des animaux, des tirs sur les loups conduiraient au contraire à plus d’attaque. Les explications de Yves Paccalet, vice-président de l’association écologiste Férus, qui défend les espèces protégées.
mp3Au total, cette année, seuls
40 loups seront abattables et seuls des brigadiers spécialisés pourront s’occuper de les tuer.