La ville de Genève va-t-elle suivre l’exemple de Londres ?
Les députés du
Canton de Genève sont en train d’examiner une étude sur la mise en place d’un
péage urbain.
L’idée est de
limiter la circulation routière en
taxant tous les déplacements motorisés, qu’ils se fassent en 2 roues, en voiture ou en poids lourds.
Le projet, impopulaire auprès de certains automobilistes, est piloté par Berne.
Ainsi, les frontaliers, ceux qui se rendent ponctuellement à Genève – pour les loisirs par exemple, et les bas revenus sont réticents à l’idée de payer pour circuler dans la ville lacustre. Quant aux
taxis, ils ne veulent pas voir leur chiffre d’affaire baisser.
Mais une autre étude laisse apparaître que
54 % des sondés sont favorables à cette mesure.
Si elle est acceptée,
un cordon de péages sera alors mis en place aux entrées de ville : de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) aux Nations Unis, sur les rues Hoffmann et Balexert, au pont Butin, Palettes, au tunnel de Carouge, sur les avenues Louis-Aubert, Amandolier et Grange-Canal.
Le tarif pour une voiture pourrait être de l'ordre de
3 francs suisses.
Des solutions d’abonnement sont à l’étude.