Décolletage : le secteur contraint de se diversifier pour palier la fin des moteurs thermiques

Publié par La Rédaction Radio Mont Blanc -

Comment rester à flot quand une grande partie de sa source de revenue est appelée à disparaître.


C’est la question que se posent des centaines de décolleteurs au moment où l’Union européenne a annoncé la fin pour 2035 de la vente des voitures à moteur thermique.

Or 25 % des entreprises de décolletage sont entièrement dépendantes de la santé du secteur automobile.

Si elles ne veulent pas mettre la clé sous la porte, elles vont devoir s’adapter.

C’est ce que tente de faire le groupe Bontaz, situé dans la vallée de l’Arve.

Il étudie plusieurs pistes de développement.

Daniel Anghelone est le directeur général du groupe.


ITA Daniel Anghelone 2 – Décarbonation industrie automobile (28’’)


Parmi toutes ces pistes de développement, c'est sur le vélo que le groupe Bontaz est le plus avancé.

La phase de prototype a été atteinte. Les premiers modèles devraient sortir d'ici la fin d'année ou début 2023.

Daniel Anghelone explique ce repositionnement.


ITA Daniel Anghelone 1 – Décarbonation industrie automobile (32’’)



Ces nouveaux axes de développement sont plus ou moins faciles à aborder.

Le marché de la voiture électrique, par exemple, est très similaire de celui des moteurs thermiques.

En revanche, pour le vélo, même les machines de production sont à changer, comme l'explique Daniel Anghelone.



ITA Daniel Anghelone 3 – Décarbonation industrie automobile (39’’)


Mais pour l’instant, le marché de l’hydrogène n’est pas suffisamment mature pour entrevoir les réelles retombées économiques d’un tel repositionnement.

En revanche, le marché du vélo est en pleine expansion. On estime qu’il fera travailler entre 150 000 et 250 000 personnes.

Vous en voulez encore ?

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