Jusqu’ici gratuit, les jardiniers doivent désormais payer 1000 Euros de loyer pour pouvoir cultiver le terrain privé.
L’Association des amis des jardins partagés solidaires (AAJPS) compte 80 adhérents, et depuis 6 ans, c’est en fait une centaine de personnes qui cultivent du bio sur ce terrain du quartier de Messy, prêté jusqu’ici gracieusement par un propriétaire privé. Mais depuis cette année 2024, les jardiniers en herbe doivent désormais s‘acquitter d’un loyer de 1000 Euros mensuels. En parallèle, la mairie de Cluses compose avec l’offre d’un promoteur immobilier qui souhaite s’emparer du terrain pour y construire du neuf. De quoi menacer l’avenir d’un projet cher aux yeux de Gilles Fongeallaz, créateur et président des jardins partagés solidaires de Cluses.
ITC Gilles Fongeallaz 2-Jardins partagés Cluses (30’s)De son côté, le maire de Cluses Jean-Philippe Mas confirme s’être emparé du sujet pour trouver une solution favorable au maintien des jardins.
ITC Jean-Philippe MAS 1-Jardins partagés Cluses (33’s)La mairie assure soutenir les jardins partagés solidaires d’autant plus que sa priorité n’est pas d’encourager les constructions dans le neuf, bien au contraire explique Jean-Philippe Mas.
ITC Jean-Philippe MAS 3-Jardins partagés Cluses (37’s)Avec le nouveau loyer en vigueur, le budget global des subventions passe dans les 12 000 Euros annuels de location et il ne reste plus rien pour investir sur les terrains déplore Gilles Fongeallaz qui lance un appel aux dons pour son association reconnue d’utilité publique.
ITC Gilles Fongeallaz 4-Jardins partagés Cluses (35’s) 16h/18hPour tenter de récupérer de l’argent afin d’assurer son budget de fonctionnement, l’Association des amis des jardins partagés solidaires (AAJPS) organisera notamment le 22 septembre 2024 un grand vide grenier.
Au-delà de l’objectif de pouvoir payer le loyer désormais demandé par le propriétaire du terrain, l’association espère récolter suffisamment d’argent pour pouvoir, à terme, acheter son propre terrain.