Favoriser les coureurs respectueux de l’environnement.
C’est l’un des choix qu'a fait l'organisation d'UTMB Mont-Blanc, dont le rendez-vous traditionnel de la fin de l'été attire tous les ans près de 10 000 coureurs et des dizaines de milliers de spectateurs.
Cette forte affluence entraîne d'importantes émissions carbone.
Plusieurs associations tirent la sonnette d’alarme depuis quelques années face à ce problème.
Alors pour tenter de répondre à ces préoccupations, l’organisation tente d’influer sur un secteur bien particulier.
Isabelle Visieux-Poletti est la directrice d'UTMB Mont-Blanc.
ITG Isabelle Visieux Poletti 1 - UTMB mesures environnementales 2025 (40’’)
L’UTMB sait que cet aspect est important dans l’esprit des gens.
Pour preuve lors de l’édition 2023, son partenariat de « naming » avec Dacia avait fait polémique.
L’organisation ne l’avait pas refait en 2024.
En revanche, avec cette mesure, elle a pris un chemin totalement différent de celui emprunté par l’organisation du marathon du Mont-Blanc.
Cette dernière a décidé d’imposer aux coureurs une compensation carbone obligatoire. Tous les athlètes doivent payer une somme supplémentaire et celle-ci varie en fonction de la distance parcourue et du moyen de transport utilisé.
Mais cette différence est assumée par la directrice de l’UTMB.
Pour elle, ces deux mesures sont différentes, mais aucune n’est meilleure que l’autre.
ITG Isabelle Visieux Poletti 2 - UTMB mesures environnementales 2025 (39’’)
Dans les deux cas de figure, le transport est la principale problématique.
Pour le marathon du Mont-Blanc, 96% des émissions de CO2 viennent de ce secteur. Le taux est de 88% pour l’UTMB.
Et selon la directrice de la course autour du Mont-Blanc, cette favorisation des coureurs venant avec des moyens peu émetteurs de CO2 n’est pas la seule mise en place depuis plusieurs années.
ITG Isabelle Visieux Poletti 3 - UTMB mesures environnementales 2025 (40’’)
Si la plupart des coureurs respectent ces mesures, l’UTMB tient à rappeler les règles aux coureurs pour laisser la montagne la plus propre possible après leur passage.
Au total, la direction de l’UTMB espère obtenir une diminution de 20 % de ses émissions de CO2 d’ici à 2030.