L’été 2022 a laissé des traces, chez les professionnels de la montagne.
L’intense sécheresse a été compliqué à gérer en altitude aussi. Certains refuges n’avaient plus d’eau, et pendant plusieurs jours, les compagnies de Saint-Gervais et Chamonix ont suspendu les courses qui passaient par le couloir du Goûter.
Fort de cette expérience, la commune de Chamonix, le syndicat des guides et la FFCAM ont organisé fin mai des rencontres internationales, avec leurs homologues italiens et suisses.
Objectif : mieux coordonner les différents corps de métier pour mieux gérer les prochains événements comparables.
Nicolas Raynaud est le co-président de la FFCAM, la Fédération française des clubs alpins de montagne.
ITA Nicolas Raynaud 2 – Sommet haute montagne Chamonix (41’’)Ces rencontres internationales sur la haute montagne font suite à la tribune publiée l’été dernier dans le quotidien Le Monde. Eric Fournier, le maire de Chamonix, la FFCAM, le PGHM ou encore la FFME l’avaient signée pour demander à ce que la haute montagne reste un espace de liberté, sans plus de réglementation.
Ensemble, ils ont également acté une meilleure coopération à l’avenir, pour mieux gérer les conséquences des futures sécheresses et canicules.
Dorian Labaeye, le président du Syndicat national des guides de montagne.
ITA Dorian Labaeye 3 – Sommet haute montagne Chamonix (39’’)Pour Nicolas Raynaud, cette coordination va permettre d’être plus efficace dans les prises de décision.
ITA Nicolas Raynaud 1 – Sommet haute montagne Chamonix (39’’)Dorian Labaeye donne un autre exemple qui justifie cette collaboration renforcée entre les différents corps de métiers des professionnels de la haute montagne.
ITA Dorian Labaeye 4 – Sommet haute montagne Chamonix (26’’)Des nouvelles rencontres internationales auront lieu à l'automne. Elles permettront de faire le bilan de l'été 2023 et d'évaluer les actions prises pour gérer le réchauffement climatique.